1. En marge d'un texte de Galilée sur l'infini?Publications de l'IREM, 1980 (en collaboration avec un groupe de professeurs).
2. Les effectifs étaient 77 élèves en 3e, 105 en 4e, 62 en 5e.
3. Du point de vue mathématique, l'ensemble ?P des carrés parfaits est équipotent à ? et ?P est une partie stricte de N. Les difficultés s'introduisent lorsqu'on utilise les most ?autant?, ?plus? et ?moins?. Les mathématiciens tolèrent que l'on dise: ?deux ensembles équipotents ont autant d'éléments?, mais ils refusent l'antienne traditionnelle ?le tout est plus grand que la partie stricte?, ou encore ?il y a moins d'éléments dans la partie que dans le tout?. Depuis Lejeune-Dirichlet ils adoptent la définition suivante: ?un ensemble est infini lorsqu'il est équipotent à l'une au moins de ses parties strictes?. Ainsi tout est correct dans l'argumentation de Galilée selon l'axiomatique des ensembles, à l'exception de l'implication: inclusion stricte ? moins d'éléments. En rejetant cette implication la contradiction disparaît.
4. Fischbein, E.: 1979, ?The intuition of infinity?, Educational Studies in Mathematics 10, 3?40.
5. Voici la liste des binômes selon l'ordre chronologique de passation mai juin 1981: Philippe et Thomas; Pascale et Carole; Stéphane et Alain; Sarah et Irène; Myriam et Claire; Michel et Adbel; Alexandre et Thierry; Nadia et Adi. juin 1982: Caroline et Angélique; Maria et Nathalie. Nous n'avons retenu que deux entretiens parmi ceux passés en 1982 à titre de confirmation.