Affiliation:
1. Chercheuse postdoctorale et professeure à temps partiel — École de développement international et mondialisation, Université d’Ottawa
2. Professeure titulaire — Faculté des sciences de l’administration, Université Laval
3. Professeure titulaire — École de développement international et mondialisation, Université d’Ottawa
Abstract
La première épidémie de maladie à virus Ebola en Guinée, entre 2013 et 2016, a été révélatrice des défaillances organisationnelles des institutions guinéennes dans la gestion de la crise et de la dépendance aux partenaires techniques et financiers internationaux. On a maintes fois accusé les déficits en matière de résilience pour expliquer les difficultés de gestion de la crise. Cet article a pour objectif de s’interroger sur la manière de renforcer la résilience pour améliorer la réponse aux crises sanitaires dans les États fragiles. La collecte de données de cette étude qualitative a été réalisée dans la période post-Ebola en 2017, grâce à des entretiens semi-dirigés, à une observation d’événements liés à la gestion des crises ou au relèvement post-crise, et à une analyse documentaire approfondie. Présentant les bonnes pratiques pour renforcer la gestion des crises sanitaires dans les États fragiles et un modèle tridimensionnel d’analyse de la gestion résiliente des crises sanitaires dans les États fragiles, cette étude permet de noter que la gestion des épidémies repose sur un état initial et un contexte spécifique, mais également sur les dimensions intra-organisationnelle et inter-organisationnelle puisque plusieurs organisations doivent collaborer. La dernière dimension du modèle d’analyse permet d’apprécier la résilience sanitaire selon les 5 caractéristiques de Kruk et al. (2015), soit la conscience, la diversité, l’autorégulation, l’intégration et l’adaptabilité.
Cited by
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