Affiliation:
1. Cégep Saint-Jean-sur-Richelieu, 30, boulevard du Séminaire, Saint-Jean-sur-Richelieu (Québec) J3B 5J4, Canada
Abstract
Bien que les langues des signes aient reçu le statut de langues à part entière grâce aux travaux de linguistes tels que Wiliam Stokoe et Christian Cuxac, le rapport qu’elles entretiennent aux langues orales reste à élucider. Statuer que les langues des signes n’entretiennent pas de lien de dépendance à l’égard des langues orales, c’est reconnaître leur autonomie en termes de structure linguistique, mais cela recouvre un processus identitaire important dans lequel la personne sourde est engagée, qu’elle soit gestuelle ou oraliste. Nous voyons que le geste (en tant que signe) représente plus qu’un support et un complément à la parole. Grâce notamment à ses caractères métonymique et iconique, le signe représente un vecteur d’une représentation identitaire complexe. Le rapport entre le signe gestuel et la parole est susceptible d’être inversé.
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