Abstract
Résumé Cet article explore la résurgence des mouvements de grève parmi les gradworkers aux États-Unis. Après plusieurs vagues de syndicalisation, ces personnels précaires des universités américaines se saisissent aujourd’hui de la grève pour revendiquer le statut de travailleurs et travailleuses et de meilleures conditions d’emploi. Si certaines grèves aboutissent avec succès, d’autres obtiennent des résultats plus mitigés, rendant compte de la difficulté à maintenir des coalitions efficaces entre titulaires et non-titulaires, et de la persistance de zones grises d’emploi à l’université.
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