Regard critique sur le Rapport « Les 1 000 premiers jours. Là où tout commence »

Abstract

Le Rapport des 1 000 premiers jours repose sur les concepts suivants. Il étend la notion d’interaction entre le bébé et son environnement signalée par l’Unicef à plusieurs dimensions : biologique, sensorielle, interactive et culturelle, toutes cibles de la prévention précoce. Il confirme que la période périnatale est déterminante pour soutenir le développement de l’enfant. Il invite à entourer les jeunes parents par une équipe cohérente et des contacts entre parents pour briser la solitude. Enfin, outre les moyens logistiques à dégager, il priorise la formation interdisciplinaire. Cet article développe de façon critique les points forts du Rapport en proposant quelques points d’attention pour en améliorer le contenu. Par exemple, il s’agit de ne pas confondre prévention personnalisée et prévention collective. Ou encore, audelà de l’outil « information », il est bon de faire éprouver par les jeunes parents le processus d’ajustement des professionnels à eux, modèle de caregiving pour eux face à leur bébé. Et il faut s’appuyer sur les dynamiques positives dans les situations à risque. Après ce beau travail se présente le défi politique de son implémentation.