Abstract
En France, le taux de prévalence contraceptive reste élevé depuis la diffusion des différentes méthodes médicalisées dès les années 1970, dont la pilule représente l’essor. Mais fin 2012, les pilules de troisième et quatrième générations font l’objet d’un scandale médiatique, sanitaire et politique dû à un sur-risque sanitaire qui leur est associé, engendrant une désaffection de la contraception orale dans son ensemble. Malgré une baisse significative de son taux d’usage, la pilule reste cependant la méthode la plus utilisée. Pour autant, cela ne signifie pas que toutes les usagères bénéficient d’un choix contraceptif libre et éclairé. Centré sur les pratiques des professionnel·le·s de santé, cet article propose de rendre compte de l’impact de différentes approches de soin en matière d’inégalités d’accès à l’information et à la prescription de contraception et d’en saisir les spécificités selon les catégorisations de patientes qu’opèrent les praticien·ne·s.
Publisher
Universite Catholique de Louvain
Cited by
8 articles.
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