The landslide of Cortes de Pallas, Spain

Abstract

A large landslide in Cretaceous limestone and marl formations, reactivated by quarry excavations, has been stabilized by weight-transfer procedures designed by using a conventional limit-equilibrium analysis. The analysis was based on strength parameters derived from a back-analysis of the conditions leading to instability. Slide reactivation, excavation and Ailing have also been modelled by a finite element analysis in which the sliding surface has been represented by elastoplastic joint elements. This has provided important information regarding the sliding mechanisms and the effects of the remedial measures. Shear strength parameters determined in the laboratory are compared with those obtained from back-analysis. A significant discrepancy was reconciled when it was found that the sliding surface was located in a very thin and continuous clay layer of uncertain origin; possible mechanisms explaining the presence of the clay layer are suggested. The case demonstrated the importance of knowing in detail the geometry of the sliding surface, proves the value of field instrumentation and shows the fundamental role that geological details play in landslide problems. Un grand glissement de terrain, affectant des formations crétacées marno-calcaires et réactivé par des excavations de carrière, a été stabilisé à l'aide d'un procédé de transfert de mass conçu à partir d'une analyse conventionnelle d'équilibre-limite. Cette analyse est fondée sur des paramètres de résistance eux-même issus d'une rétro-analyse des conditions d'instabilité. La réactivation du glissement, l'excavation et le remblai ont également été modélisés à l'aide d'une analyse par éléments finis, dans laquelle la surface de glissement a été représentée par des éléments jointifs élasto-plastiques. D'importantes informations ont été obtenues sur les mécanismes du glissement et sur les effets des mesures curatives. Les paramètres de résistance au cisaillement mesurés au laboratoire ont été comparés à ceux calculés à partir de la rétro-analyse. La dispersion, initialement importante, est réduite pour une surface de glissement située dans une couche d'argile très fine et continue, d'origine incertaine. Des mécanismes permettant d'expliquer la présence de la couche argileuse sont proposés. Ce cas-type démontre l'importance d'une parfaite connaissance de la géométrie de la surface de glissement, témoigne de la validité de l'instrumentation in-situ et montre le rôle fondamental joué par les détails géologiques dans les problèmes de glissements de terrain.