Affiliation:
1. Pennsylvania State University and United States Geological Survey
2. United States Geological Suvery
3. Hart Crowder Engineers
Abstract
Following about two months of intense outward movement and strength deterioration associated with magmatic intrusion, seismicity and gravitational creep, an earthquake on 18 May 1980 marked the collapse of the hot, fluid-rich, north sector of Mount St Helens. Pressure release associated with slide movements resulted in hydrothermal and magmaiic explosions. These explosions produced a lateral blast that partly overran the first slide pulse and devastated a landscape of over 550 km2. Disruption of the sliding masses resulted in the formation of an enormous avalanche of debris that travelled for about 10 min, as far as 23 km. Average velocity was about 35 m/s, and peak velocity about 70 m/s. An area of 60 km2 was buried with 2·8 km3 of hummocky, poorly sorted debris to an average depth of 45 m, and levees to 30 m high were plastered against valley walls and impounded tributaries. One avalanche lobe entered a lake and caused wave run-up to 260 m. Limiting equilibrium analyses and laboratory testing of slide debris suggest that initial failure occurred in a material with c <6 bar, &hi&i;40°, with significant pore fluid pressures and transient shear stresses from a trigger earthquake. Early motion can be characterized by block sliding with an apparent basal friction coefficient of about 0·1. Disintegration of the slide blocks then led to fully developed avalanche flow, to a first approximation involving a Bingham material with strength of about 0·1–1 bar and viscosity 105–106P. The high mobility of the Mount St Helens avalanche, typical for volcanic avalanches, was induced by hot fluids of the depressurized magmatic-hydrothermal system. À la suite d'environ deux mois de poussée intense vers l'extérieur et d'une réduction de résistance due à des intrusions magmatiques accompagnant des événements séismiques et au fluage par gravité, l'affaissement du secteur nord du Mont St Helens, chaud et riche en fluides, fut marqué par un tremblement de terre qui eut lieu le 18 mai 1980. Une chute de pression associée à des mouvements glissants causa des explosions hydrothermales et magmatiques. Ces explosions créèrent un souffle latéral qui dépassa en partie la première pulsation de glissement et dévasta un paysage de plus de 550km2. La rupture des masses glissantes créa une coulée énorme de débris qui se déplaça pendant environ 10 min jusqu'à une distance de 23 km à une vitesse moyenne d'environ 35 m/s, la vitesse maximale étant d'environ 70 m/s. Un terrain couvrant 60 km2 fur enseveli sur une profondeur moyenne de 45 m sous 2·8 km3 de débris accidentés et mal assortis, et des levées jusqu'à une hauteur de 30m furent plaquées contre les côtés des vallées et bloquèrent les affluents. Une branche de l'avalanche pénétra dans un lac, causant des vagues jusqu'à une hauteur de 260 m. Des analyses de l'équilibre limite et des essais de laboratoire des débris de glissement donne l'impression que la rupture initiale a eu lieu dans une matière de c′<6 bar, ø&i;40°, avec des pressions interstitielles considérables et des contraintes transitoires de cisaillement à partir d'un tremblement de terre causateur. Les premiers mouvements peuvent être qualifiés de glissements de blocs avec un coefficient de frottement évident à a la base d'environ 0-1. La désintégration des blocs glissants entraîna alors à une véritable coulée d'une matière du type Bingham ayant en première approximation une résistance de l'ordre de 0·1 — 1 bar et une viscosité de 105—106P. La grande mobilité du Mont St Helens typique des coulées volcaniques fut provoquée par des fluides chauds du système magmatique-hydrothermal décomprimé.
Subject
Earth and Planetary Sciences (miscellaneous),Geotechnical Engineering and Engineering Geology
Cited by
354 articles.
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