Affiliation:
1. Centre d’études européennes et de politique comparée / Sciences Po Paris, Paris, France.
Abstract
Cet article interroge la relation d’enquête qui s’est nouée avec des personnes bénéficiant de la protection internationale prises en charge par un opérateur de l’État, dans le cadre d’une thèse en Cifre. Il questionne ce que le recours à des entretiens biographiques a pu induire comme formes de docilités et résistances de la part des personnes enquêtées, que ce soit dans le récit d’elles-mêmes mais aussi dans la possibilité (ou non) de refuser l’interaction et par conséquent l’injonction à se raconter.