Abstract
Le féminisme académique entretient une relation ambiguë avec l’intersectionnalité qu’il encense et discipline du même souffle. Par un ensemble de discours et de pratiques, la pensée critique raciale est évacuée de l’appareillage actuel de l’intersectionnalité et les personnes racialisées comme productrices des savoirs intersectionnels se trouvent marginalisées dans les débats et les espaces académiques contemporains. La science sert souvent d’alibi dans de telles opérations. Ces dernières font l’objet de l’analyse de l’auteure qui les conceptualise en tant que blanchiment de l’intersectionnalité.
Reference73 articles.
1. AÏT BEN LMADANI, Fatima, et Nassima MOUJOUD, 2012 « Peut-on faire de l’intersectionnalité sans les ex-colonisé-e-s? », Mouvements, 72 : 11-21.
2. ALCOFF, Linda, et Satya MOHANTY, 2006 « Reconsidering Identity Politics : An Introduction », dans Linda Martín Alcoff et autres (dir.), Identity Politics Reconsidered. New York, Palgrave-Macmillan : 1-9.
3. BILGE, Sirma, 2015 « La pertinence de Hall pour l’étude de l’intersectionnalité », Nouvelles Pratiques sociales, 26, 2 : 65-82.
4. BILGE, Sirma, 2014 « Whitening Intersectionality. Evanescence of Race in Intersectionality Scholarship », dans Wulf D. Hund et Alana Lentin (dir.), Racism and Sociology. Berlin, Lit Verlag/Routledge : 175-205.
5. BILGE, Sirma, 2013 « Intersectionality Undone : Saving Intersectionality from Feminist Intersectionality Studies », Du Bois Review, 10, 2 : 405-424.
Cited by
56 articles.
订阅此论文施引文献
订阅此论文施引文献,注册后可以免费订阅5篇论文的施引文献,订阅后可以查看论文全部施引文献