Affiliation:
1. Ex-professeur au Département de psychiatrie de l’Université de Montréal
Abstract
L’auteur est le témoin d’une période historique de la psychiatrie dans une province du Canada, au Québec, largement francophone. Il décrit le contexte, les études nécessaires, et les soins en tant qu’observateur et acteur. Au Québec, dans les années 1950, la psychiatrie n’existait pas comme telle en tant que spécialité. Il existait cependant une discipline : la neuropsychiatrie. Elle reposait sur les épaules des neurologues qui acceptaient de s’occuper des cas de psychiatrie, que peu de médecins voulaient traiter à ce moment-là. La société québécoise religieuse et rurale des années 1950 se préparait à la Révolution tranquille. Cette dernière a finalement éclaté après 1960. Mais le milieu artistique était déjà en pleine effervescence, et dès 1948, il manifesta son opposition aux valeurs qui avaient cours avec la publication du manifeste Refus global. Parmi les signataires de ce dernier, on trouve Bruno Cormier en tant qu’étudiant en médecine qui deviendra, après 1950, psychiatre et psychanalyste. Pour devenir psychiatre, il fallait faire une partie de sa résidence aux États-Unis ou en France. La résidence aux États-Unis dans les années 1950 représentait la grande aventure pour les jeunes médecins du Québec, surtout pour les francophones. À la fin des années 1950, la pharmacologie émettait ses premiers balbutiements. Cependant, la thérapeutique existait même si elle a été bien décriée déjà en son temps et depuis lors. Il s’agit des électrochocs, du coma insulinique et de la lobotomie, que l’auteur se permet de décrire à partir de ses expériences de résidence en psychiatrie.
Subject
Psychiatry and Mental health,Clinical Psychology,General Medicine,Pshychiatric Mental Health
Cited by
2 articles.
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