Affiliation:
1. Étudiante au 2e cycle, Haute École spécialisée de Suisse occidentale
Abstract
D’un projet issu d’une « mobilisation communautaire », l’association Noctambus, gérant un réseau de bus nocturnes à Genève, est devenu en vingt ans une institution à analyser selon nous dans une « perspective étatique » (Parazelli, 2004). Ce qui pose la question de la place des passager.ère.s dans cette association et plus précisément de leur participation. Bien que les passager.ère.s ne participent pas aux décisions prises par l’association, notre analyse pragmatiste du savoir-faire des modératrices et modérateurs, employé.e.s par Noctambus, démontre que, dans la pratique, la modération exige une certaine participation des passager.ère.s, sans laquelle la mission des professionnel.le.s ne pourrait pas être remplie.
Reference14 articles.
1. Berthet, M.-A., Nada, E. et Association pour la reconversion des Vernets. (2010). Voyage au bout de la nuit, Rapport pour la Ville de Genève.
2. De Jonckheere, C. (2010). 83 mots pour penser l’intervention en travail social. Genève : Éditions IES.
3. Despret, V. et Galetic, S. (2007). Faire de James un « lecteur anachronique » de von Uexqüll : esquisse d’un perspectivisme radical. Dans D. Debaise (dir.), Vie et expérimentation. Peirce, James, Dewey (p. 45-75). Paris : Vrin.
4. Donzelot, M. et Epstein, R. (2006). Démocratie et participation : l’exemple de la rénovation urbaine. Esprit, 326, 5-34.
5. Gwiazdzinski, L. (2005). La nuit, dernière frontière de la ville. La Tour-d'Aigues : Editions de l’Aube.