Abstract
Cet essai présente quelques-uns des résultats obtenus dans un projet de recherche à long terme sur le risque moral entrepris par l’auteur et Joseph Stiglitz. Le message central est que la présence du risque moral modifie radicalement les propriétés positives et normatives de l’équilibre concurrentiel. En particulier, le risque moral peut générer des courbes d’indifférence non convexes et un ensemble de possibilités non convexe. Principalement à cause de ces non-convexités, la définition de l’équilibre concurrentiel devient subtile. Selon la définition choisie, à un extrême, l’équilibre peut ne pas exister et, à l’autre extrême, il se peut qu’il y ait une infinité d’équilibres. De plus, l’équilibre concurrentiel peut être caractérisé par le rationnement des achats d’assurances, des profits positifs, de l’inactivité du marché même s’il y a des gains à l’échange, et/ou de l’assurance aléatoire. Finalement, sous le risque moral, ni le premier ni le second théorème de l’économie du bien-être ne sont valides et les prix du marché ne reflètent pas les coûts d’opportunité sociaux.
Reference19 articles.
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