Abstract
Nous considérons un modèle à générations imbriquées dans lequel l’accumulation de capital humain dépend à la fois de l’effort d’éducation des individus et de la productivité du système public d’éducation. Ce dernier dépend notamment du pourcentage d’enseignants choisi par les pouvoirs publics. Même si chaque individu influence également le taux d’encadrement par son propre effort d’éducation qui modifie la taille des classes, chacun pris individuellement considère cet effet comme négligeable. Ceci introduit une rupture entre équilibre et optimum et rend nécessaire une intervention publique. Nous montrons qu’une subvention à l’éducation associée à des transferts intergénérationnels (deuxième théorème du bien-être) suffit à rétablir l’optimum dans l’équilibre concurrentiel. Le long du sentier de croissance à taux constant, le signe de la subvention dépend de l’ampleur relative des deux externalités d’éducation. Nous précisons l’influence des paramètres pertinents sur les variables optimales dans un exemple.
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