Affiliation:
1. Professeur de science politique, Université de Versailles Saint-Quentin
2. Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP)
3. Membre junior, Institut universitaire de France
Abstract
De nouveaux métiers, à la charnière entre accompagnement des personnes, médiation et répression, ont émergé depuis une vingtaine d’années. Ces nouveaux métiers contribuent à rendre plus floue la frontière entre police et contrôle social. La question consiste alors à savoir si ces nouveaux agents contribuent effectivement à réguler les espaces collectifs, c’est-à-dire à prévenir les nuisances, à régler les conflits, voire à favoriser des formes de vivre-ensemble. Sur la base d’une étude du dispositif des correspondants de nuit de la Ville de Paris, cet article s’interroge sur la place qu’occupent ces acteurs à partir des savoirs et savoir-faire qu’ils sont capables de mobiliser, de leur inscription dans les quartiers et de leur insertion dans les partenariats. Il met en question les ambivalences, paradoxes, fragilités de ces nouveaux métiers et le difficile renouvellement des métiers de la sécurité publique.
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