Abstract
Orienté par les travaux de l’anthropologue Tim Ingold, qui rendent compte des multiples systèmes de lignes (sinueuse, fragmentée, droite) réalisant le monde, cet article ethnocritique veut poser les jalons d’une narrativité et d’un imaginaire anthropologiques de la ligne à l’œuvre dans trois récits contemporains (Dépaysement de Bailly, Un an d’Echenoz et Stations (entre les lignes) de Sautière), en faisant l’hypothèse qu’ils mobilisent et organisent une pluralité de cosmologies linéaires.
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