Abstract
Cet article porte sur les expériences professionnelles de voyage des commerçantes à la valise angolaises nommées « moambeiras ». En Angola, la féminisation de ce commerce s’est intensifiée avec la fin de la guerre en 2002 et l’ouverture des relations internationales avec des partenaires comme le Brésil et la Chine. Les voyages d’affaires de ces femmes chamboulent les rôles de genre et la répartition des pouvoirs dans la famille. Interrogeant les processus émancipatoires en jeu dans ces pratiques, l’auteure examine la façon dont la circulation commerciale permet aux femmes de prendre conscience des rapports de pouvoir qui les marginalisent et de développer leur capacité à les transformer. À l’heure de l’accélération de la globalisation des échanges entre pays du Sud, l’auteure a pour ambition de donner une vision intimiste et féministe de la mobilité en suivant le récit de la mobilité d’une femme en s’appuyant sur une carte du monde.
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Cited by
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