Affiliation:
1. Université du Québec à Trois-Rivières
2. Université Grenoble Alpes
Abstract
L’étude des minorisations linguistiques traverse la sociolinguistique des contacts de langues. Quel que soit le contexte culturel et social envisagé, la domination linguistique relève de phénomènes d’exclusion, de rejet de l’autre, mais aussi de son propre groupe d’appartenance. Or, il semble que la description et l’analyse de ces différentes réactions face à la domination s’actualisent dans des moments historiques particuliers, socialement et scientifiquement inscrits. Cet article vise à montrer comment la sociolinguistique a décrit ces rapports de domination depuis les années 1970, quelles notions elle a mobilisées en regard des idéologies sociales et scientifiques considérées, telle la diglossie conflictuelle, et comment l’on pourrait appréhender aujourd’hui ces rapports de domination à l’aune de sentiments et processus individuels ou sociaux, telles la honte et l’agentivité, plus en lien avec l’individuation de nos sociétés contemporaines.
Subject
General Earth and Planetary Sciences,General Environmental Science
Reference53 articles.
1. Akoun, André, et Pierre Ansart (dir.) (1999). Dictionnaire de sociologie, Paris, Seuil.
2. Alén Garabato, Carmen, et Romain Colonna (dir.) (2016). Auto-odi : la « haine de soi » en sociolinguistique, Paris, L’Harmattan.
3. Allard, Réal (2002). « Résistance(s) en milieu francophone minoritaire au Canada : exploration théorique et analyse du phénomène à partir du vécu langagier et du développement psycholangagier », Francophonies d’Amérique, no 13, p. 7-29.
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Cited by
6 articles.
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