Abstract
Le mouvement Ni Putes Ni Soumises et le Collectif féministe du Mouvement des indigènes de la République ont cristallisé de vives oppositions entre les « pro- » et les « anti- » loi interdisant le port du foulard islamique à l’école. Cependant, au-delà de leurs différences, les positionnements de ces organisations posent la question des modalités de conciliation des luttes contre le sexisme avec les combats antiracistes. Dans cet article, l’auteure examine les enjeux idéologiques que suppose, dans les deux organisations, la prise en considération de la situation des hommes « racisés » qui tient lieu d’articulation entre antisexisme et antiracisme. Son hypothèse est que les productions discursives des deux mouvements contribuent à l’élaboration d’une problématique féministe aux prises avec l’« intersectionnalité ».
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