Abstract
La recherche en santé mentale n’est pas à l’abri d’injustices épistémiques dans la mesure où la formulation d’hypothèses et la construction d’arguments peuvent se fonder sur un discrédit épistémologique de la narration des sujets interrogés. Il n’en va pas autrement lorsque le chercheur est éthicien et réalise une recherche en éthique. Pour surmonter cette difficulté, nous proposons une démarche herméneutique qui consiste à rendre explicites nos présupposés afin de mieux écouter et entendre ce qui s’exprime chez les participants à la recherche.