Le point de vue des responsables des ressources de type familial sur les transformations des services de santé mentale au Québec
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Published:2006-01-25
Issue:2
Volume:30
Page:209-231
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ISSN:1708-3923
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Container-title:Santé mentale au Québec
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language:
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Short-container-title:smq
Author:
Piat Myra1, Ricard Nicole2, Lesage Alain3, Trottier Sylvie4
Affiliation:
1. chercheure, division des soins continus et spécialisés pour adultes, Hôpital Douglas, professeure adjointe, Université McGill. 2. Centre de recherche Fernand-Séguin, Hôpital Louis-H. Lafontaine, professeure titulaire, Facultés des sciences infirmières, Université de Montréal. 3. Centre de recherche Fernand-Séguin, Hôpital Louis-H. Lafontaine, Chercheur titulaire, Département de psychiatrie, Université de Montréal. 4. Centre de recherche Fernand-Séguin, Hôpital Douglas.
Abstract
Cet article décrit les principaux résultats d’une étude qui a examiné le point de vue des responsables 1 de résidences d’accueil sur les récentes transformations des services en santé mentale, et sur l’impact de ces dernières sur leur travail auprès des personnes souffrant de troubles mentaux graves. Les résidences d’accueil (plus communément nommées « familles d’accueil ») représentent, au Québec, l’un des plus anciens modèles d’hébergement pouvant accueillir dans la communauté les personnes avec troubles mentaux graves. De fait, l’apparition des premières résidences d’accueil remonte au milieu des années 1950. Ainsi, bon nombre des individus qui ont dû quitter les unités de soins psychiatriques lorsque s’est amorcé au Québec le processus de désinstitutionnalisation, ont été placés dans des résidences d’accueil. Rappelons que les résidences d’accueil sont des habitations privées situées dans la communauté appartenant à des particuliers et dans lesquelles sont hébergées au plus, neuf personnes. Ces résidences d’accueil doivent offrir un environnement normal aux résidants, leurs responsables doivent veiller à la sécurité de ces derniers, en plus de leur procurer certains services matériels et d’encourager leur intégration sociale. Aujourd’hui les résidences d’accueil sont régies par la Loi 120 (Gouvernement du Québec, 1995) et sont désignées par l’appellation « ressources de type familial » (RTF).
Publisher
Consortium Erudit
Subject
Psychiatry and Mental health,Clinical Psychology,General Medicine,Pshychiatric Mental Health
Reference33 articles.
1. Arey, S., Warhett, G. J., 1980, Psychosocial costs of living with disturbed family members in Robins, L., Clayton, P., Wing, J.K., eds., The Social Consequences of Psychiatric Illness, Bruner/Maze, New York. 2. Beatty, L., Seeley, M., 1980, Characteristics of operators of adult psychiatric foster homes, Hospital and Community Psychiatry, 31, 11, 774-776. 3. Blaustein, M., Viek C., 1987, Problems and needs of operators of board-and care- homes : a survey, Hospital and Community Psychiatry, 38, 7, 750-754. 4. Carpenter, M., 1978, Residential placement for the chronic psychiatric patient : a review and evaluation of the literature, Schizophrenia Bulletin, 4, 3, 384-398. 5. Cuvelier, F, 1976, La famille nourricière de Geel comme micro-société thérapeutique, L’Information psychiatrique, 52, 8, octobre, 915-930
Cited by
3 articles.
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