Affiliation:
1. Université du Québec à Chicoutimi
Abstract
Il est largement reconnu que les catastrophes naturelles engendrent des conséquences importantes pour les populations exposées. Les jeunes sont particulièrement vulnérables à développer des problèmes de santé mentale après un désastre, notamment des pensées suicidaires. Or, dans le contexte de la pandémie de la COVID-19, il s’avère important de documenter ce phénomène afin d’intervenir efficacement, d’autant plus que les catastrophes et les risques de pandémie tendent à augmenter. Cette revue systématique des écrits vise à identifier les facteurs associés positivement ou négativement à la présence de pensées suicidaires chez les jeunes à la suite d’une catastrophe. Au total, 24 articles scientifiques ont été retenus pour l’analyse et ont permis de dégager plusieurs facteurs associés aux pensées suicidaires, tels que la dépression, le stress post-traumatique, l’âge, l’exposition au désastre, ainsi que les traumatismes antérieurs. Des pistes concrètes découlent de la présente analyse afin d’orienter l’intervention auprès des jeunes dans ce contexte.