Affiliation:
1. Université libre de Bruxelles, Institut d’études européennes CP172/01, 50, Av. Franklin Roosevelt, B-1050 Bruxelles
Abstract
Dans cet article, nous portons un regard critique sur la théorie de la sécurisation de « l’école de Copenhague » en partant de l’idée que ses applications empiriques ont jusqu’ici eu tendance à évacuer des études de sécurité la question de la violence réciproque, de la coercition physique et de la guerre. Nous essayons en particulier de voir à quelles conditions un débat fructueux pourrait être noué entre « l’école de Copenhague » d’une part, et une sociologie critique des conflits armés, d’autre part. Il y a en effet dans les travaux inspirés par « l’école de Copenhague » un tropisme pour des objets de recherche qui ne permettent pas de se poser la question – pourtant centrale du point de vue de la sociologie des conflits et de la sociologie historique de l’État – du rôle de la menace proférée et de la coercition, conçues comme énoncés performatifs, dans la construction sociale des problèmes de sécurité.
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Cited by
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