Affiliation:
1. Professeure adjointe, École de travail social, Université de Montréal
2. Chargée de cours et superviseure de stage, École de travail social, UQAM
3. Professeur, École de travail social, UQAM
Abstract
Cet article s’intéresse aux pratiques d’action collective des Auberges du coeur et, à travers l’étude du discours des intervenants, à leurs conceptions de l’autonomie des jeunes en difficulté. Les auteurs s’appuient sur une recherche-action participative portant sur ce type de pratiques et sur le rôle des intervenants dans leur déploiement. À partir d’une analyse secondaire des données, ils examinent les différentes conceptions de l’autonomie des jeunes poursuivie par ces maisons d’hébergement communautaire. Du point de vue des intervenants, les pratiques d’action collective auraient pour but de favoriser le développement de formes d’autonomie tant personnelle, relationnelle que politique. Dans ce processus d’autonomisation, les intervenants cherchent à jouer un rôle moteur pour susciter la participation des jeunes et soutenir leur transformation en sujet politique, mais, avec tous les défis que cela comporte, certains paradoxes se font jour.
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