Author:
Bernatchez Pascal,Quintin Chantal
Abstract
Les écosystèmes côtiers s’ajustent à la hausse du niveau de la mer en migrant vers les terres. Or, dans les zones sujettes à une accélération de la montée du niveau de la mer et à un déficit sédimentaire, des contraintes naturelles (p. ex. falaises) ou artificielles (p. ex. routes, structures de protection) présentes sur la côte, peuvent freiner cette dynamique naturelle et entraîner une perte de superficie de l’écosystème, processus nommé coincement côtier (coastal squeeze en anglais). Afin de savoir si les écosystèmes côtiers de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent (EGSL) ont l’espace nécessaire pour se déplacer vers les terres dans un contexte de hausse du niveau de la mer, leur distance de migration potentielle a été évaluée. Les résultats révèlent que 57 % des écosystèmes formés de sédiments meubles ont un potentiel de migration inférieur à 30 m. Les contraintes artificielles sont susceptibles de freiner leur déplacement dans plus de 50 % des cas et plus des 3/4 des contraintes artificielles sont situées à moins de 30 m de leur limite supérieure. L’impact du coincement côtier devient préoccupant tant pour les milieux sableux que pour les marais maritimes qui occupent, respectivement, 74 % et 26 % de la superficie du territoire. L’amorce d’une réflexion sur la conservation d’espaces de migration des écosystèmes côtiers de l’EGSL est essentielle afin d’augmenter leur résilience face aux changements environnementaux.
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