Affiliation:
1. Université du Québec à Montréal
2. Université libre de Bruxelles
Abstract
Le présent article tente de saisir l’action politique du secrétariat de l’UNESCO vis-à-vis de la gestion de l’interface entre le commerce et la culture, ainsi que ses marges de manoeuvre face aux entrepreneurs de la diversité des expressions culturelles. Alors que la plupart des études relatives à cet enjeu supposent que le secrétariat général reste largement favorable au processus de l’élaboration et de la mise en oeuvre de la Convention sur la diversité culturelle, nous nous interrogeons ici sur les conditions – empiriquement sondées – qui permettent au secrétariat d’agir. Notre analyse démonte alors l’idée courante selon laquelle l’UNESCO était à l’avant-garde de la Convention et illustre les raisons pour lesquelles l’organisation a adopté une position conservatrice sur cette question et a mis en oeuvre un certain nombre de stratégies qui tiennent compte de logiques institutionnelles propres à l’UNESCO.
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Cited by
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