Abstract
Cet article examine la sensibilité des banques canadiennes aux chocs macroéconomiques en termes de risque et de rentabilité. Nous mettons en évidence les bien-fondés de la stratégie de diversification pour les banques canadiennes qui au demeurant ne sont pas autorisées à effectuer tout métier bancaire. Utilisant un échantillon des six plus grandes banques canadiennes sur la période 1996 à 2006 et une méthodologie sur données de panel, nos résultats montrent que celles-ci sont sensibles au risque de taux d’intérêt de court terme et à une baisse de l’activité économique. De plus, les résultats empiriques obtenus suggèrent qu’en dépit de l’impact négatif des revenus autres que d’intérêt sur les rentabilités bancaires, les six banques canadiennes peuvent exploiter des économies d’échelle et d’envergure en augmentant leur taille, ce qui leur permettrait de résister aux chocs macroéconomiques.
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