Affiliation:
1. Département d’Études urbaines, Université du Québec à Montréal
Abstract
Basée sur des données recueillies lors du Sondage sur le Revenu et l’Éducation de 1976 (Survey of Income and Education) par Ie Bureau du Recensement américain, cette recherche démontre qu’il n’y a aucune évidence permettant de supposer une résistance massive des Hispano-Américains à l’anglicisation aux États-Unis. Au contraire lorsque les données sont décomposées adéquatement par lieu de naissance (et période d’immigration pour ceux qui sont nés à l’extérieur), elles montrent que les Hispano-Américains sont en train de s’assimiler rapidement et uniformément au groupe anglophone. Les données indiquent que l’anglicisation est plus répandue chez les groupes d’âge plus jeunes, i.e. que les taux d’anglicisation se sont accentués au cours des dernières décennies. De plus, malgré certaines variations régionales de ces taux danglicisation, les taux actuels de déplacement linguistique de l’espagnol à l’anglais dépassent 50% dans toutes les régions du pays, y compris celles qui sont limitrophes au Mexique.