Abstract
Le roman sans aventure d’Isabelle Daunais soumet l’hypothèse que le roman québécois ne parvient pas à intégrer le canon supranational car il serait essentiellement un roman de l’idylle plutôt qu’un roman de l’aventure. C’est ce qui expliquerait son absence dans le « grand contexte », expression empruntée à Milan Kundera. Cet article vise à démontrer que malgré une argumentation solide et des analyses convaincantes, l’essai de Daunais ne parvient pas à transformer son intuition en hypothèse valide en raison d’une méthodologie inadaptée aux types de questions explorées.
Reference19 articles.
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