Affiliation:
1. Faculté d’administration, GRÉDI, Université de Sherbrooke
Abstract
L’intensité de pollution inférieure des firmes de grande taille et leurs moindres coûts marginaux de réduction des émissions demeurent un fait largement documenté dans la littérature empirique. En poursuivant les intuitions de Merlevede et al. (2006), nous examinons l’hypothèse qu’avec l’accroissement du développement économique, la présence de firmes industrielles de taille supérieure (en moyenne) devient négativement associée aux émissions de SO2 en raison de l’avantage comparatif des grandes firmes à réduire leurs émissions polluantes à un moindre coût marginal. La courbe de Kuznets environnementale (CKE) est l’instrument par lequel nous comparons l’impact de la présence de grandes firmes sur les émissions de SO2 par habitant pour 29 provinces et villes chinoises. Pour vérifier la robustesse des résultats, trois différents indicateurs de taille sont retenus. Même si les estimations tendent à confirmer que les firmes de grande taille sont associées à une meilleure performance environnementale, les résultats demeurent fortement sensibles au choix de la forme fonctionnelle.