Abstract
L’insuffisance des marchés financiers et leurs défaillances dans la triple fonction d’allocation des ressources, d’évaluation du risque et du contrôle de gestion ont été invoquées pour justifier les privatisations. Le bilan que l’on peut dresser de l’expérience de privatisation française comporte des acquis positifs : l’actionnariat populaire et l’actionnariat salarié se sont largement développés, les contraintes budgétaires de l’État ont été assouplies, le marché boursier français a pu être élargi sans effet d’éviction financière marqué, la flexibilité des entreprises concernées semble avoir été accrue.
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