Affiliation:
1. Université du Québec à Montréal
Abstract
Dans cet article, l’artiste-chercheuse Claudia Bernal aborde, à partir d’une perspective autopoïétique, l’utilisation du texte littéraire comme matériau plastique pour la création d’une oeuvre interdisciplinaire. Elle analyse différentes stratégies d’adaptation et d’intégration de trois nouvelles de Gabriel García Márquez tirées du recueil Des yeux de chien bleu (2005 [1974]) dans son installation performative L’envers des îles blanches (2014). Ces stratégies relèvent principalement de la transposition visuelle, sonore et performative du texte à partir du dialogue entre l’écriture de l’auteur et celle de l’artiste visuelle, d’une rencontre entre les deux ancrée dans le vécu personnel de cette dernière.
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