Abstract
L'article examine le rapport Dumont en le considérant comme une tentative ecclésiastique visant à introduire plus de démocratie dans l'Église du Québec, suite à l'ouverture en ce sens opérée par Vatican II. Cette démocratie ne consiste pas en un rejet de l'autorité hiérarchique mais plutôt en une acceptation par celle-ci d'une plus grande participation de la base au gouvernement de l'Église. L'auteur décrit comment la Commission a mené ses travaux, comment elle s'est donnée pour tâche de définir l'identité collective des catholiques québécois comme fidélité et comme rupture, comme héritage et comme projet. Selon le rapport, pour être fidèle à sa nature communautaire, l'Église doit être démocratique et participatoire, voire pluraliste, plutôt qu'autoritaire et bureaucratique. Il est question aussi des changements dans certaines institutions ecclésiales, telle la paroisse, et de la création de nouvelles institutions comme les zones pastorales, les conseils pastoraux, et divers organismes supradiocésains. L'auteur termine en montrant comment le rapport a contribué à faire émerger des prises de positions critiques et prophétiques parmi l'épiscopat, même si par ailleurs l'effort de démocratisation des institutions a été un échec retentissant.
Subject
General Earth and Planetary Sciences,General Environmental Science
Cited by
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