Affiliation:
1. Sociologue, chercheur qualifié du Fonds national de la recherche scientifique (FNRS)
2. Professeur à l’université de Louvain
3. Sociologue, Centre bruxellois d’action interculturelle
Abstract
L’article interroge la légitimité de l’usage du mot « traite » dans l’expression « traite des Blanches », devenue « traite des femmes et des enfants » en 1921 et « traite des êtres humains » en 1949. En effet, la traite négrière se caractérisait par deux traits absents dans les phénomènes qui y sont indûment assimilés : elle était légale (ce qui privait ses victimes de tout recours auprès des autorités) et elle était forcée du début à la fin du processus (capture, transport, vente et travail des esclaves). En l’absence de ces deux traits, c’est seulement par un abus de langage ou une déformation des faits que, depuis plus d'un siècle, l’on peut soutenir l’analogie. Les auteurs examinent en conclusion comment, pourquoi et avec quelles conséquences certains contemporains la soutiennent néanmoins.
Cited by
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