Affiliation:
1. Université libre de Bruxelles, Institut d’études européennes CP172/01, 50, av. Franklin Roosevelt, 1050 Bruxelles, Belgique
Abstract
Faut-il tenir pour acquis le raisonnement stratégique qui affirme que la violence militaire est un moyen rationnellement utilisable au service de fins politiques ? Cet article traite ce problème à partir d’une relecture de travaux issus des sciences humaines (histoire, anthropologie ou encore études en communication) autres que les Relations internationales. À l’aide de ceux-ci, il met en évidence le fait que le raisonnement stratégique doit sa continuité aux intérêts de certains acteurs responsables de cadrages très sélectifs, pour ne pas dire biaisés, des effets de l’usage de la force. Pour prendre la pleine mesure de ce phénomène, une perspective dédisciplinarisée, voire indisciplinée, s’impose.
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