Affiliation:
1. Département de géographie, Université du Québec à Montréal
Abstract
À partir des années 2000 à Montréal, quatre sommets citoyens ont permis à des citoyens organisés et non organisés de discuter d’enjeux urbains et de démocratie participative dans une « perspective citoyenne, indépendante et non partisane ». S’inspirant de la notion du droit à la ville développée par Henri Lefebvre, les sommets mettent de l’avant le droit des citoyens et des citoyennes à définir la ville, et ce peu importe leur statut. Dans le cadre de cet article, nous posons l’hypothèse que ces sommets contribuent à la construction d’un agenda citoyen et d’un espace politique autonome. Toutefois, dans un contexte marqué par la globalisation, le néolibéralisme et la diversification des populations qui habitent les métropoles, les nouvelles formes organisationnelle et politique expérimentées par les sommets citoyens de Montréal posent un certain nombre de défis auxquels devra réagir le mouvement urbain.
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