Abstract
À Montréal, le français a longtemps été utilisé quasi
exclusivement par les francophones d’origine. Puis, durant les
années 70, l’utilisation de cette langue s’est répandue dans
d’autres groupes. L’étude de la dynamique langagière, à partir
des corpus Sankoff-Cedergren et Montréal 1984, mène à une
discussion sur la notion de communauté linguistique. La distinction
entre la participation et l’appartenance à une communauté
linguistique (Hymes 1974) est illustrée avec des échantillons
de français recueillis auprès d’Anglo-Montréalais(es).
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