Affiliation:
1. University of Iowa, USA
2. University of Illinois at Urbana-Champaign, USA
Abstract
Abstract
Why do some civil war peace processes stall, while others build momentum? This paper examines how combatant behavior surrounding previous negotiations influences future talks during civil war. We argue disputants learn about the severity of the commitment problem based on whether their opponent escalates or de-escalates violence immediately after negotiations. While de-escalation reveals the opponent is willing and able to negotiate in good faith, escalation reveals the commitment problem to be severe. Post-negotiation escalation is perceived as a sign of bad faith or dissent within the opponent's ranks over the decision to negotiate. We hypothesize, therefore, that escalation after prior negotiations reduces the likelihood of subsequent talks relative to de-escalation. As a consequence, reviving a peace process after post-negotiation escalation may require external pressure to bring the disputants back to the table. We expect third-party involvement to mitigate the negative effect of prior escalation by providing incentives to revive talks or alleviating fears of defection. We test our expectations on monthly data on civil conflicts in Africa, finding post-negotiation escalation decreases the probability of subsequent negotiations, conditioned by third-party involvement. These findings are robust to a variety of operationalization and model specification choices.
¿Por qué algunos procesos de paz de las guerras civiles se detienen, mientras que otros generan impulso? Este ensayo analiza cómo la conducta combatiente que rodea las negociaciones previas influye en las conversaciones futuras durante la guerra civil. Sostenemos que los contendientes aprenden sobre la gravedad del problema de compromiso en función de si su oponente intensifica la violencia o frena su escalada inmediatamente después de las negociaciones. Mientras que frenar la escalada de violencia revela que el oponente está dispuesto a negociar de buena fe, intensificar la violencia pone de manifiesto que el problema de compromiso es grave. La intensificación de la violencia posnegociaciones se percibe como una señal de mala fe o disidencia en los rangos del oponente respecto de la decisión de negociar. Por consiguiente, hipotetizamos que la intensificación de la violencia después de las negociaciones previas reduce la probabilidad de que haya conversaciones posteriores, comparada con la desintensificación. En consecuencia, reactivar un proceso de paz tras la intensificación de la violencia posnegociaciones puede requerir una presión externa de lograr que los contendientes vuelvan a la mesa de negociaciones. Esperamos la participación de terceros para mitigar el efecto negativo de la intensificación previa proporcionando incentivos para retomar las conversaciones o aliviar los temores de defección. Analizamos nuestras expectativas con los datos mensuales sobre conflictos civiles en África y descubrimos que la intensificación de la violencia posnegociaciones disminuye la probabilidad de que haya negociaciones posteriores, condicionadas a la participación de terceros. Estas conclusiones son valederas independientemente de diversas elecciones de puesta en práctica y especificación de modelo.
Pourquoi certains processus de pacification de guerres civiles s'immobilisent alors que d'autres s'accélèrent ? Cet article examine la façon dont le comportement des combattants dans les négociations précédentes influence les pourparlers futurs lors d'une guerre civile. Nous soutenons que les participants à la négociation prennent conscience de la gravité du problème d'engagement en se basant sur l'escalade ou la désescalade de la violence de leur adversaire immédiatement après les négociations. Bien que la désescalade de la violence révèle que l'adversaire est désireux et capable de négocier de bonne foi, son escalade révèle que le problème d'engagement est grave. L'escalade post-négociation de la violence est perçue comme un signe de mauvaise foi ou de désaccord par rapport à la décision de négocier dans les rangs de l'adversaire. Nous émettons donc l'hypothèse que contrairement à la désescalade de la violence, son escalade après des négociations réduit la probabilité de pourparlers ultérieurs. Par conséquent, la relance d'un processus de paix après une escalade post-négociation de la violence peut exiger une pression extérieure pour ramener les parties prenantes à la table des négociations. Nous pensons que l'implication d'un tiers atténue l'effet négatif d'une précédente escalade de la violence en fournissant des incitations à relancer les pourparlers ou en réduisant les craintes de défection. Nous avons mis nos points de vue à l’épreuve en nous basant sur des données mensuelles sur les conflits civils en Afrique, et nous avons constaté que l'escalade post-négociation de la violence réduisait la probabilité de négociations ultérieures, qui était alors conditionnée par l'implication d'un tiers. Ces résultats sont robustes face à divers choix d'opérationnalisation et de spécification de modèles.
Publisher
Oxford University Press (OUP)
Subject
Political Science and International Relations,Sociology and Political Science
Reference77 articles.
1. Burundian Vice-President to Pave Way for Further Peace Talks;AgenceFrance Presse,1998
2. Hutu Rebels in Burundi Launch Attack on Eve of Peace Talks;AgenceFrance Presse,2001
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4. Insurgency and the Opening of Peace Processes;Bapat;Journal of Peace Research,2005
5. Negotiating Disarmament;Barltrop,2008
Cited by
3 articles.
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