Affiliation:
1. Catholic University of Central Africa, Department of Social Sciences and Management , Yaoundé, Cameroon
2. Institut des Politiques et Initiatives Sociales (IPIS)
3. Catholic University of Louvain, Faculty of Public Health , Belgium
4. Liverpool School of Tropical Medicine, Department of International Public Health , Liverpool , United Kingdom
5. Liverpool School of Tropical Medicine, Department of Clinical Sciences , Liverpool , United Kingdom
6. Liverpool School of Tropical Medicine, Department of Tropical Disease Biology , Liverpool , United Kingdom
Abstract
Abstract
Background
This paper highlights the role of cultural and structural gaps that shape illness experiences of women with manifestations of female genital schistosomiasis (FGS) and their impacts upon mental well-being.
Methods
Using ethnography, case study narrative accounts of women manifesting symptoms of FGS, as well as interviews with health workers within FGS-endemic rural fishing communities in Cameroon, we present experiences of women affected by FGS, alongside information on FGS health service provision.
Results
Our results show how gendered power dynamics in decision making, gendered experiences around menstrual health and structural gaps in service provision, combine and lead to poor mental well-being. Subfertility brings a heavy psychosocial toll from external blame and rejection, exacerbated by internalised stigma and the challenge of not being able to fulfil cultural and gendered social norms.
Conclusions
Gender analysis is key to developing context-embedded understanding and addressing FGS-related challenges. With context-specific experiences demonstrating FGS comorbidity with mental ill health, there is a need to prioritise mental health integration at policy level through a person-centred approach. Furthermore, to address stigma and discrimination, campaigns to raise awareness in Cameroon, and beyond, are needed.
Contexte
Cet article met en évidence le rôle des lacunes culturelles et structurelles qui façonnent les expériences des femmes atteintes de schistosomiase génitale féminine (SGF) et leur impact sur le bien-être mental.
La méthode
À l'aide de l'ethnographie, de récits d'études de cas de femmes présentant des symptômes de schistosomiase génitale féminine, et d'entretiens avec des agents de santé au sein de communautés de pêcheurs ruraux endémiques de la schistosomiase génitale féminine au Cameroun, nous présentons les expériences des femmes touchées par le SGF, ainsi que des informations sur les services de santé liés au SGF.
Résultats
Nos résultats montrent comment la dynamique du pouvoir dans la prise de décision, les expériences de la santé menstruelle et les lacunes structurelles dans la fourniture de services, interagissent et conduisent à un manque de bien-être psychologique. La sous-fécondité entraîne un lourd fardeau psychosocial du fait du blâme et de rejet externes auxquelles sont assujetties les personnes souffrant de la maladie, ce qui est exacerbé par la stigmatisation intériorisée et le défi que représente leur incapacité à respecter les normes sociales culturelles et sexospécifiques.
Conclusion
L'analyse de genre est essentielle pour développer une compréhension intégrée au contexte et pour relever les défis liés aux SGF. les défis liés à l'ESF. Avec des expériences spécifiques au contexte démontrant la comorbidité de la FGS avec la mauvaise santé mentale, il est nécessaire de donner la priorité à l'intégration de la santé mentale au niveau politique par le biais d'une approche centrée sur la personne. l'intégration de la santé mentale au niveau politique par une approche centrée sur la personne. En outre, pour lutter contre la stigmatisation et la stigmatisation et la discrimination, des campagnes de sensibilisation sont nécessaires au Cameroun et au-delà.
Antecedentes
En este documento se pone de relieve el papel de las brechas culturales y estructurales que dan forma a las experiencias de enfermedad de las mujeres con manifestaciones de Esquistosomiasis Genital Femenina (EGF), y sus impactos en el bienestar mental.
Método
Utilizando la etnografía, estudios de caso mediante relatos narrativos de mujeres que manifiestan síntomas de EGF y entrevistas con trabajadores sanitarios de comunidades pesqueras rurales endémicas en Camerún, presentamos las experiencias de las mujeres afectadas por la EGF, junto con información sobre la prestación de servicios sanitarios para la EGF.
Resultados
Nuestros resultados muestran cómo la dinámica de poder de género en la toma de decisiones, las experiencias de género en torno a la salud menstrual y las deficiencias estructurales en la prestación de servicios se combinan y conducen a un bienestar mental deficiente. La subfertilidad conlleva un alto coste psicosocial debido a la culpa y el rechazo externos, exacerbados por el estigma interiorizado y el reto de no poder cumplir las normas culturales y de género.
Conclusión
El análisis de género es clave para desarrollar una comprensión integrada en el contexto y abordarlos retos relacionados con la EGF. Dado que las experiencias específicas de cada contexto demuestran la comorbilidad de las EGF con la enfermedad mental, es necesario priorizar la integración de la salud mental en las políticas a través de un enfoque centrado en la persona. Además, para hacer frente al estigma y la discriminación, son necesarias campañas de sensibilización en Camerún y en otros lugares.
Funder
Ministry for Economic Cooperation and Development
Publisher
Oxford University Press (OUP)
Cited by
1 articles.
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