Abstract
L’exposition à long terme aux particules atmosphériques a des effets bien documentés sur la santé humaine, mais le rôle des métaux reste à explorer. En France, la réglementation impose le suivi des teneurs ambiantes de certains métaux. Mais ces données, du fait d’un maillage trop large ou irrégulier, sont difficilement exploitables en épidémiologie à grande échelle. Les mousses, des végétaux capables d’accumuler les métaux atmosphériques, sont utilisées depuis plusieurs décennies en biosurveillance de la qualité de l’air. Elles fournissent des données exploitables en épidémiologie grâce auxquelles nous avons montré une association entre métaux d’origine anthropique et sur-risque de mortalité en France.
Subject
General Biochemistry, Genetics and Molecular Biology,General Medicine