Abstract
Dans la première partie de cette revue [20], «comment et pourquoi la phylogenèse circulatoire s’intègre dans l’évolution des espèces», nous avons expliqué que l’acquisition d’un secteur artériel à haute pression, tel qu’initialement décrit par William Harvey en 1619, était la conséquence, au cours de l’évolution, de l’apparition d’un tonus vasomoteur, induisant les forces de friction systémiques (résistances périphériques), qui, régulé localement (par vasodilatation), permet d’adapter les besoins métaboliques à la demande des territoires fonctionnellement actifs. Dans cette seconde partie, nous essaierons de comprendre en quoi cette phylogenèse influence directement la physiologie, puis les pathologies du système circulatoire chez l’homme, qui prédominent largement, mais pas exclusivement, dans le secteur à haute pression.
Subject
General Biochemistry, Genetics and Molecular Biology,General Medicine