Abstract
Les progrès récents de la biologie synthétique ont ouvert la voie à de nouvelles thérapies fondées sur des cellules rendues aptes à produire de manière autonome des substrats afin de traiter des maladies chroniques. Ces cellules modifiées intègrent un ensemble de gènes fonctionnant en circuit synthétique à boucle fermée, qui permettent de délivrer un effecteur thérapeutique en réponse à un signal pathologique déterminé. Bien que prometteuses chez la souris, ces thérapies font face à des obstacles cliniques liés à leur sûreté et à leur implémentation in vivo. Les dernières générations de circuits synthétiques cherchent à résoudre ces problèmes grâce à des stratégies de bioingénierie avancées, que nous présentons dans cet article.