Abstract
L’encéphalose hépatique est causée par une insuffisance hépatique sévère, notamment lors d’anomalies vasculaires (shunts porto-systémiques congénitaux notamment ou shunts acquis).
Bien que la pathogénie de l’encéphalose hépatique ne soit pas totalement élucidée, l’hyperammoniémie joue un rôle central, en agissant principalement en tant que neurotoxine sur les astrocytes, générant un œdème cérébral. L’encéphalose hépatique est classée selon 5 grades cliniques, de l’animal asymptomatique (grade 0) à l’animal comateux (grade 4).
Le diagnostic est basé sur une association de signes cliniques, biochimiques, et une réponse rapide au traitement médical.
La prise en charge d’une encéphalose hépatique inclut un traitement de soutien immédiat, l’identification et le traitement des facteurs prédisposants, et un traitement au long terme.
Le traitement passe par l’utilisation du lactulose ou du lactitol, et une alimentation adaptée. La restriction protéique doit être évitée car elle peut aggraver l’encéphalose hépatique. Enfin l’utilisation d’une antibiothérapie ne doit pas être systématique, mais seulement réservée à des cas sévères ou ne répondant pas correctement aux premiers traitements.