Abstract
Les chirurgies dentaires présentent des taux de complications assez élevés. Celles-ci peuvent survenir avant, durant ou après la procédure d’exodontie. Les techniques d’anesthésies régionales demandent de bien connaître les repères anatomiques ainsi qu’une bonne asepsie. Outre les problèmes nerveux temporaires et les hématomes, l’anesthésie du nerf lingual lors de bloc alvéolaire inférieur peut causer des lésions auto-induites de la langue. Lors de l’exodontie, le risque principal est de fracturer la dent à retirer. Une bonne évaluation préopératoire permet normalement de choisir la technique d’exodontie la plus adaptée pour limiter ce risque ainsi que des techniques alternatives si la dent se casse. Des lésions vasculo-nerveuses sont aussi possibles en cas de technique non adaptée ou non maitrisée. Leurs conséquences peuvent parfois être désastreuses. Les problèmes de cicatrisation d’alvéoles sont assez faciles à gérer initialement en changeant régulièrement le plug et en retirant les éventuels séquestres, mais deviennent plus problématiques lorsqu’une fistule épithélialisée s’installe. Lors de répulsion ou de mini-buccotomie, un guidage radiographique est essentiel pour limiter les lésions iatrogènes. Enfin la mise en place du plug, ses changements et son maintien sont également un facteur déterminant pour limiter les complications postopératoires.