Abstract
La physique de l’archéomagnétisme, basée sur la mesure des aimantations thermorémanentes et sur l’étude du champ magnétique terrestre dans le passé, permet de dater les terres cuites archéologiques restées en place depuis leur dernière cuisson, mais aussi celles qui ont été déplacées depuis leur lieu de fabrication jusqu’au lieu de la construction.
La datation de monuments du haut Moyen Âge a permis de nouvelles interprétations des mesures d’aimantation effectuées sur les briques mises en œuvre dans les maçonneries. Ces avancées récentes sont illustrées ici dans le cas de la tour-clocher de la collégiale Saint‑Martin à Angers.