Author:
Foucart Jean-Michel,Papelard Nicolas,Petitpas Laurent,Bourriau Jérôme
Abstract
En 20 ans, les indications du cone beam se sont multipliées dans tous les champs de la médecine bucco-dentaire, et plus particulièrement en orthopédie dento-faciale.
Jusqu’à présent, au regard de l’irradiation induite, le cone beam, de manière analogue à l’imagerie tomodensitométrique, était considéré comme un examen de seconde intention, réalisé en complément d’un examen 2D traditionnel insuffisamment informatif.
Avec l’apparition des techniques dites « low dose » qui autorisent, sur certains systèmes d’imagerie, à réaliser des acquisitions 3D dont l’irradiation induite est susceptible d’être largement inférieure à celle induite par un panoramique dentaire, il est désormais nécessaire de revoir cette assertion héritée du passé.
En effet, le principe « ALADA », qui se substitue au traditionnel principe « ALARA », impose désormais d’utiliser directement la technique d’imagerie et la séquence d’acquisition la moins irradiante permettant d’obtenir le diagnostic recherché, y compris si cela conduit à diminuer la définition de l’image obtenue.
Dans ce cadre, il est nécessaire de connaître parfaitement les techniques « low dose » afin de discuter de ses indications, plus particulièrement en orthodontie, et de les intégrer dans les arbres décisionnels qui conduisent au choix d’une technique radiographique pour un individu donné dans un but diagnostic précis. Désormais, le cone beam, et plus particulièrement le cone beam « low dose », n’est plus un examen complémentaire, mais un examen radiologique à part entière, dans le cadre d’une pratique orthodontique éminemment consciente des principes de radioprotection.
Cited by
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