Abstract
Si donner naissance est un choix, le petit d’homme ne peut survivre que si un ou plusieurs adultes assurent sa survie jusqu’à un certain âge selon des facteurs physiologiques et culturels. Ces adultes sont généralement ceux qui ont donné naissance à l’enfant; et leur fonction est d’exercer ce qu’il est convenu d’appeler la parentalité.
À partir de son expérience de consultant dans une institution où des enfants, déclarés adoptables par le tribunal ou recommandés par les services sociaux, attendaient une famille adoptive, l’auteur discute quelques questions soulevées par les situations où se confrontent le désir de parent(s) chez l’enfant et le droit à la parentalité revendiqué par l’adulte.
Après avoir commenté le champ de l’adoption, il évoque les situations très diverses rencontrées autour de formes particulières de parentalité : mères adolescentes, PMA, GPA, « nouvelles familles », mères âgées, co-parentalité.
Il pointe comment chacune de ces situations impose de garder l’intérêt de l’enfant, dès avant sa naissance et tout au long de son développement, au centre de nos réflexions et décisions.
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