Abstract
Quelles conséquences ont les promesses technoscientifiques sur l’activité scientifique, sur nos sociétés et sur les relations sciences-sociétés ? Comment la politique et l’administration des sciences inscrivent-elles la promesse dans les pratiques des chercheurs ? Le colloque du centre d’Alembert intitulé « Promesses des sciences, sciences des promesses » s’est penché sur ces questions en croisant les regards et analyses de chercheurs en sciences humaines et sociales et en sciences expérimentales. Au cœur des projets qui gouvernent et financent les activités de recherche, les promesses s’appuient sur des imaginaires sociotechniques puissants capables de convaincre différents publics, de capter et d’orienter toutes les ressources vers des choix technologiques qui conditionnent notre futur à travers des chemins d’innovation, sans réel débat ni appréciations des conséquences.
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