Abstract
Autant le statut des animaux dans les systèmes productifs fait l’objet de débats, autant la définition de la durabilité alimentaire n’implique aucun égard particulier pour les plantes. Le projet PlantCoopLab trouve son inspiration dans ce constat et dans le « tournant végétal » qui appelle à revisiter le statut des plantes. Dans une logique de production économique, faire signifie en général produire des biens ou des services par le travail. Dans le cas des plantes, le « faire » est-il aussi un travail ? Sans pour autant impliquer une personnification, cette question permet de repenser les activités végétales au-delà d’une lecture seulement techniciste, ce qui conduit aussi à reconsidérer le travail effectué avec les plantes. Le projet analyse plus largement la reconnaissance de ce travail comme moyen d’infléchir les pratiques nécessaires à la fourniture de nourritures durables.
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