Abstract
Conçue avant tout comme relevant d’une problématique de l’espace, la schizophrénie nous interroge sur le fait que le sujet ne parviendrait ni à habiter son corps ni le monde. Un contexte hospitalier, sous-tendu par un fond théorique se référant au mouvement de la psychothérapie institutionnelle, pourrait permettre de travailler cette question à partir de la notion d’ « espace polyphonique multi-référentiel ». En articulation avec cette idée, la mise en œuvre d’ateliers médiatisés par la voix chantée et la musique pourrait potentiellement aider les patients à fabriquer de l’espace dans les structures hospitalières, quand bien même la musique se propose généralement comme un art du temps.
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